J’y vois le symbole de notre rencontre de pentecôte entre la communauté Vie Chrétienne et l’Eglise diocésaine de la Nièvre. La joie et la gratitude réciproques dont parle Paul à la communauté de Rome : « J’ai un très vif désir de vous voir, pour vous communiquer un don de l’Esprit, afin de vous rendre forts – je veux dire, afin de nous réconforter ensemble chez vous, moi par votre foi et vous par la mienne ». (Romains 1,11-12) C’est bien ce que nous vivons, grâce à Dieu !

(Je pense à Bernadette dégageant la source, écartant la vase et la boue, avant de pouvoir y boire.)

Le paysage s’ordonne, entre le bleu et l’ocre, autour d’un cirque de montagne, d’un centre désert, dessinant comme une coupe vide.

Une coupe vide pour l’avènement de l’Esprit. Comme si ce vide, cette expérience du désert, cette dépossession de ce qui nous encombre, nous enclot, nous emmure, était nécessaire pour recevoir le Souffle de l’Esprit. Mais c’est déjà l’Esprit qui crée en nous ce vide, ce désert, cette brèche, cette ouverture pour accueillir le mystère de l’autre et le mystère de Dieu.